➔ Intègre Centrale Lille (concours Centrale-Supélec) en 2022

J’ai le souvenir en fin de terminale de me sentir incapable de faire classe préparatoire, j’avais ces nombreuses idées reçues, telles qu’une quantité de travail importante, le caractère élitiste de la prépa ou encore d’une compétition omniprésente au sein de la classe. Je vais démanteler ces clichés avec vous, ou du moins les tempérer.

“La quantité de travail est trop importante à supporter” : c’est une charge importante de travail à supporter qui demande du temps et surtout de l’organisation. L’organisation est la clé d’un temps de travail bien géré. Je voyais le temps que je gagnais au fur et à mesure que j’améliorais mes méthodes de travail. Faites un planning réaliste, et suivez-le. Il ne s’agit pas de finir ses DM à 1h pour se donner bonne conscience. Il faut toujours privilégier son sommeil au travail, s’il reste des choses à faire tant pis. L’expérience vous permettra de percevoir vos forces et vos faiblesses, d’où la nécessité d’avoir des habitudes de travail le plus tôt possible.

“La classe préparatoire n’est réservée qu’à une élite, je préfère me rediriger vers d’autres formations où je me sentirais plus à mon aise” : C’est dans cette phrase qu’il faut déceler la nécessité de se renseigner sur les formations. Qu’est-ce qui m’intéresse ? Est-ce que je veux aller dans une école d’ingénieur ? Par quelle voie ? La différence de la prépa par rapport à d’autres formations, c’est que c’est beaucoup plus généraliste et assez théorique, ce qui n’est pas forcément fait pour tout le monde. Mais sachant l’ouverture de la prépa à toute classe socio-économique possible depuis plusieurs années, je pense que n’importe qui qui souhaite faire prépa et s’en donne les moyens peut y aller.

“La compétition au sein de la classe est importante” : on est dans une prépa de province, c’est bon on est assez gentils entre nous. C’est plutôt contre les autres classes de TSI qu’on est en compétition, il faut donc ne pas se s’inquiéter de la gentillesse de ses camarades.

“Les sciences et particulièrement la classe préparatoire ne sont pas faites pour les filles, en plus il n’y a pas beaucoup de filles” : alors, oui c’est vrai, il n’y a pas beaucoup de filles en classe préparatoire, et en particulier en prépa TSI (je suis la seule de ma classe !). Mais de ce qu’on l’a nommé comme une faiblesse, je l’ai pris comme une force pour me faire ma place dans la classe. La bienveillance de mes camarades et de mes professeurs m’ont permis de me sentir à l’aise et de réussir par la suite. N’ayez pas peur des sciences, des milieux constitués en majorité d’hommes, il faut justement faire en sorte que les femmes soient plus représentées ! ;)

Pour résumer, n’ayez pas peur de la prépa, je ne me suis jamais autant épanouie qu’en classe préparatoire. On s’enrichit, on devient meilleur orateur, on grandit tout simplement.